Nicolas maniak
21/8/2025

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Retraite volontaire : Conditions pour les frontaliers

Pour les travailleurs frontaliers franco-suisses, planifier sa retraite est un défi complexe. Entre les différences d’âge légal de départ à la retraite, la fiscalité transfrontalière et la coordination des systèmes de retraite, il est indispensable d’anticiper pour éviter des lacunes financières. Voici les points clés à retenir :

  • Systèmes de retraite volontaire : En Suisse, le pilier 3a (lié) et 3b (libre) offrent des avantages fiscaux et permettent de compléter les pensions obligatoires. En France, des dispositifs comme le Plan d’Épargne Retraite Individuel (PERin) sont disponibles.
  • Défis pour les frontaliers : Coordination des droits entre les deux pays, fiscalité complexe et accès limité à certains produits d’épargne.
  • Optimisation fiscale et financière : Utiliser les accords bilatéraux, diversifier les placements entre les deux pays et ajuster les retraits pour limiter les impôts.
  • Accompagnement spécialisé : Faire appel à des experts en planification retraite transfrontalière peut s’avérer essentiel pour maximiser ses revenus tout en respectant les obligations légales.

Anticiper et structurer sa stratégie de retraite est crucial pour sécuriser son avenir financier, surtout dans un contexte transfrontalier.

Défis pour les travailleurs frontaliers franco-suisses

Coordination des systèmes de retraite entre la France et la Suisse

La gestion des retraites pour les travailleurs frontaliers franco-suisses est souvent un casse-tête administratif. En France, l'âge légal pour partir à la retraite est compris entre 62 et 64 ans selon l’année de naissance, tandis qu'en Suisse, il est de 65 ans pour les hommes et de 64 ans pour les femmes, avec une évolution prévue vers 65 ans à partir de 2028. Cette différence d'âge peut créer des situations où un frontalier commence à percevoir sa retraite française alors qu'il doit attendre pour sa retraite suisse, générant des décalages financiers difficiles à gérer.

Un autre problème réside dans la répartition des droits. Grâce aux accords bilatéraux, les périodes cotisées en France et en Suisse sont bien totalisées pour ouvrir le droit à pension. En revanche, le calcul des retraites reste effectué séparément dans chaque pays, ce qui peut entraîner un montant global de pension inférieur à celui attendu, du fait des règles de calcul propres à chaque régime.

Enfin, cette coordination complexe a des répercussions sur la fiscalité des pensions, ce qui complique encore davantage la situation des frontaliers.

Problèmes fiscaux liés aux doubles pensions

Les retraités frontaliers doivent également jongler avec une fiscalité transfrontalière parfois déroutante. Les pensions qu’ils perçoivent peuvent être soumises à des régimes fiscaux différents selon leur origine et leur lieu de résidence, ce qui peut entraîner des complications administratives.

Prenons l’exemple d’un résident français touchant une pension issue du 2ème pilier suisse (LPP) : lorsqu’elle provient d’un employeur privé, cette pension est imposable en France et doit être déclarée à l’impôt sur le revenu, selon le barème progressif. En revanche, si la pension provient d’un employeur public, elle est imposée à la source en Suisse et n’est pas soumise à l’impôt en France. La convention fiscale entre la France et la Suisse prévoit ainsi une répartition claire du droit d’imposer, mais son application pratique nécessite souvent des démarches administratives pour obtenir les crédits ou exonérations correspondants.

Les retraits du 3ème pilier suisse (pilier 3a) posent des défis encore plus importants. Ces sommes, qui bénéficient d’une déduction fiscale en Suisse lors de leur constitution, sont imposées comme des capitaux de prévoyance en France au moment du retrait, sous certaines conditions. Ce traitement fiscal différencié peut réduire considérablement l’intérêt financier de ces placements pour un frontalier résidant en France.

Du côté français, les produits comme le Plan d'Épargne Retraite (PER) ne sont pas toujours avantageux pour les frontaliers. Par exemple, les versements effectués par un travailleur frontalier peuvent ne pas bénéficier des mêmes avantages fiscaux, car ils dépendent de règles spécifiques liées à leur statut. Ces différences rendent l’épargne retraite encore plus complexe à optimiser.

Barrières d'accès aux régimes volontaires

En plus des défis fiscaux et administratifs, les frontaliers rencontrent des obstacles pour accéder à certains régimes d’épargne volontaire. Ces restrictions sont souvent dues à leur statut particulier.

Pour le pilier 3a suisse, l’accès est généralement réservé aux personnes travaillant en Suisse et cotisant au 1er pilier (AVS). En pratique, certains frontaliers résidant en France se heurtent à des refus d’ouverture ou à des conditions spécifiques selon les établissements, certaines banques exigeant une résidence en Suisse (au moins pour certaines offres, notamment digitales) ou appliquant des frais particuliers aux non‑résidents.

En France, le Plan d'Épargne Retraite (PER) peut également poser problème. Les frontaliers dont les revenus sont soumis à des règles fiscales spécifiques ne profitent pas toujours des avantages comme la déductibilité fiscale des versements. Cela limite l’intérêt de ce dispositif pour certains d’entre eux.

Même les produits d’assurance-vie, souvent considérés comme plus flexibles, présentent des contraintes. Les frontaliers doivent composer avec des règles différentes dans les deux pays, ce qui peut rendre certains contrats français moins adaptés pour des revenus partiellement imposés en Suisse, et vice versa.

Face à ces complexités, de nombreux frontaliers choisissent de faire appel à des conseillers spécialisés, tels que ceux de Planifique. Ces experts, familiers des subtilités des deux systèmes, aident à identifier les solutions adaptées à chaque situation. Un accompagnement personnalisé devient alors indispensable pour naviguer dans cet environnement complexe et optimiser son épargne retraite.

La retraite des frontaliers [WEBINAR]

Conditions d'accès aux régimes de retraite volontaire

Abordons les critères pour accéder aux principaux dispositifs de retraite volontaire, en tenant compte des défis fiscaux et de coordination évoqués.

Conditions du 3ème pilier suisse (3a et 3b)

Le pilier 3a est soumis à des règles strictes, mais il propose des avantages fiscaux intéressants. Pour y adhérer, il faut être soumis à l’AVS, ce qui inclut les salariés et les travailleurs indépendants..

Les travailleurs transfrontaliers peuvent également souscrire au pilier 3a grâce à leur emploi en Suisse. Cependant, pour profiter des déductions fiscales, ils doivent obtenir la TOU (Taxation Ordinaire Ultérieure), ce qui implique souvent d'avoir le statut de quasi-résident. Ce statut, applicable notamment aux frontaliers des cantons de Genève et Fribourg, exige que 90 % ou plus des revenus globaux du foyer soient imposés en Suisse. Cela inclut les salaires, revenus locatifs, placements financiers et autres sources de revenus. Toutefois, comme ce statut est révisé chaque année, il peut compliquer la planification financière à long terme.

En 2025, les plafonds de cotisation au pilier 3a sont fixés à 7 258 CHF par an pour les salariés affiliés à un 2ème pilier, et à 36 288 CHF par an (ou 20 % du revenu) pour les indépendants non affiliés au 2ème pilier.

Le pilier 3b, quant à lui, ne comporte pas de conditions d'accès spécifiques. Sa flexibilité en fait une solution pour ceux qui ne peuvent pas adhérer au pilier 3a ou qui souhaitent épargner au-delà des plafonds, bien que ses avantages fiscaux soient moins importants.

Passons maintenant aux dispositifs de retraite en France.

Conditions des produits de retraite français (PER, Madelin, etc.)

Le Plan d'Épargne Retraite (PER) est accessible à toute personne résidant fiscalement en France, y compris les frontaliers. Les avantages fiscaux, comme la déductibilité des versements, dépendent toutefois du revenu imposable en France. Ainsi, si une partie seulement des revenus est imposée en Suisse, la déduction reste possible mais limitée au revenu soumis à l’impôt en France. En revanche, si l’intégralité des revenus est imposée en Suisse, aucune déduction fiscale n’est possible.

Le PER individuel ne nécessite aucune condition d'emploi particulière. La déduction fiscale est calculée sur la base des revenus professionnels de l'année précédente.

Les contrats Madelin, en revanche, sont réservés aux travailleurs non-salariés, comme les artisans, commerçants, professions libérales ou dirigeants d'entreprise. Ces contrats permettent de déduire les cotisations du bénéfice imposable, sous réserve du respect des règles de cotisations sociales françaises.

Par ailleurs, l'assurance-vie, bien qu'elle ne soit pas strictement un produit de retraite, reste une option populaire en France. Elle peut compléter une épargne retraite, mais il faut tenir compte des implications fiscales lors des rachats.

Règles spéciales pour les travailleurs frontaliers

Les frontaliers doivent également composer avec des règles spécifiques. Par exemple, les travailleurs indépendants frontaliers exerçant une activité en Suisse doivent obligatoirement demander la TOU, même sans le statut de quasi-résident. Cette obligation s'applique aussi aux propriétaires de biens immobiliers en Suisse.

En cas d'interruption de travail, il est possible de continuer à cotiser au pilier 3a si vous percevez des indemnités journalières de l'assurance chômage ou de l'assurance invalidité suisse, à condition que ces revenus restent soumis aux cotisations AVS. Les personnes partiellement invalides peuvent également maintenir leur accès au pilier 3a si leurs revenus restent assujettis aux cotisations AVS.

Enfin, même après l'âge légal de la retraite, il est possible de cotiser au pilier 3a pendant cinq années supplémentaires si vous continuez à travailler.

Compte tenu de la complexité et des évolutions fréquentes de ces règles, faire appel à des spécialistes comme ceux de Planifique peut être judicieux. Leur expertise des systèmes franco-suisses permet de concevoir des stratégies adaptées à votre situation personnelle, tout en évitant les pièges fiscaux qui pourraient réduire l’efficacité de votre épargne retraite.

Comment optimiser sa planification de retraite volontaire

Naviguer entre les systèmes de retraite français et suisse peut sembler complexe, mais une stratégie bien pensée peut vous aider à tirer le meilleur parti des deux régimes. Voici comment optimiser votre planification pour une retraite transfrontalière sereine.

S'appuyer sur les accords bilatéraux

Les accords de sécurité sociale franco-suisses jouent un rôle clé pour les travailleurs ayant exercé des activités dans les deux pays. Grâce à ces accords, vos années de travail en France et en Suisse sont cumulées pour le calcul de vos droits à la retraite.

Prenons un exemple concret : si vous avez travaillé 15 ans en France et 20 ans en Suisse, votre pension sera calculée sur la base de 35 années de cotisation. Chaque pays versera sa part en fonction des années travaillées sur son territoire. En outre, ces accords incluent des dispositions pour éviter la double imposition des pensions, vous permettant de choisir le lieu de résidence le plus avantageux fiscalement une fois à la retraite.

Diversifier entre les régimes suisses et français

Une fois les accords bilatéraux pris en compte, diversifier vos placements entre les dispositifs suisses et français peut réduire les risques liés aux fluctuations de change et optimiser la fiscalité.

  • Pilier 3a suisse : Si vous êtes éligible et que vous bénéficiez du statut de quasi-résident, maximisez vos contributions jusqu'au plafond annuel de 7 258 CHF. Ce dispositif offre des déductions fiscales intéressantes et une croissance défiscalisée.
  • PER individuel en France : Complétez votre épargne avec un Plan d'Épargne Retraite (PER) en France, en utilisant vos revenus français. Attention, la part de vos revenus suisses soumise à l’impôt à la source en Suisse n’ouvre pas droit à la déductibilité fiscale en France. Cela vous permet de profiter des avantages fiscaux des deux systèmes.

Pour les montants excédant les plafonds de déduction, d'autres options comme le pilier 3b suisse ou l'assurance-vie française peuvent être envisagés. En France, l'assurance-vie offre un abattement fiscal annuel de 4 600 € après huit ans de détention, sur les gains retirés lors d’un rachat, ce qui en fait une solution attractive.

Optimiser la fiscalité des pensions

Une fois vos dispositifs en place, ajustez vos retraits pour minimiser les impôts. Le choix de votre résidence fiscale joue ici un rôle crucial :

  • Si une grande partie de vos revenus provient du 2ème pilier suisse, résider en France peut être avantageux grâce à un taux réduit de 7,5 % sur ces pensions (après abattement de 10%).
  • À l'inverse, si vos revenus proviennent principalement de pensions françaises, opter pour une résidence en Suisse peut permettre de bénéficier des déductions pour personnes âgées prévues par le système fiscal suisse.

Pour réduire l'impact fiscal de vos retraits, fractionnez ou échelonnez les sorties de capital selon votre lieu de résidence. Par exemple, étalez les retraits du pilier 3a sur plusieurs années, en utilisant différents comptes. Pour l'assurance-vie française, privilégiez les rachats partiels programmés afin de bénéficier de la fiscalité avantageuse après huit ans.

Faire appel à des experts en planification retraite

Compte tenu des spécificités des systèmes franco-suisses, l'accompagnement par des experts en planification retraite peut s'avérer indispensable. Une mauvaise stratégie peut entraîner des pertes financières importantes, que ce soit en termes de fiscalité ou de droits à la retraite.

Des entreprises comme Planifique offrent une expertise dédiée aux problématiques transfrontalières. Leur accompagnement personnalisé vous aide à ajuster votre stratégie en fonction des évolutions réglementaires et fiscales. Cela est particulièrement utile lors de moments clés tels que les changements de résidence, les transitions de carrière ou encore les modifications de statut fiscal.

Enfin, l'expertise est essentielle lors de la liquidation de vos droits à la retraite. Les décisions prises à ce moment-là – comme le choix entre rente et capital ou les modalités de retrait – sont souvent irréversibles et auront un impact durable sur votre niveau de vie. Un professionnel peut vous guider pour faire des choix éclairés et éviter les erreurs coûteuses.

Études de cas et exemples

Voici des exemples concrets qui illustrent comment des stratégies bien pensées peuvent transformer des situations complexes en opportunités avantageuses, notamment dans le cadre d'une planification transfrontalière.

Retraite anticipée en France vs retraite différée en Suisse

Prenons le cas de Marie, née en 1960, cadre dans une entreprise genevoise. Après avoir travaillé 12 ans en France et 23 ans en Suisse, elle souhaite partir à la retraite à 60 ans. Cependant, elle se trouve face à deux systèmes différents : en France, elle peut toucher sa pension de base dès 62 ans avec une décote, tandis qu'en Suisse, l'âge légal est de 64 ans pour les femmes.

Pour maximiser ses revenus, Marie choisit de fractionner sa retraite. À 62 ans, elle commence à percevoir sa pension française, soit environ 1 200 € par mois pour ses 12 années de cotisations. En parallèle, elle continue à travailler à temps partiel en Suisse jusqu'à 64 ans, ce qui lui permet de cotiser davantage à son 2ème pilier. Ce report lui offre une bonification de 6,8 % par an.

Pour compenser le manque à gagner entre 62 et 64 ans, Marie puise dans son pilier 3a, qu'elle a alimenté à hauteur de 6 883 CHF par an pendant 15 ans. Ce capital, d'environ 120 000 CHF, lui assure un revenu suffisant durant cette période. En différant sa retraite suisse de deux ans, elle augmente sa rente LPP de 13,6 %, passant de 2 800 CHF à 3 180 CHF par mois. Sur 20 ans, cela représente un gain total de 91 000 CHF.

Gestion des interruptions de carrière et changements de résidence

L'histoire de Pierre, ingénieur informatique, met en lumière les défis liés aux transitions professionnelles et géographiques. Après 8 ans de travail en France, il déménage en Suisse en 2015 pour intégrer une startup. Cinq ans plus tard, il devient indépendant et, en 2023, retourne vivre en France tout en continuant son activité en Suisse.

Chaque étape a nécessité des ajustements. En devenant indépendant en Suisse, Pierre a perdu l'accès au 2ème pilier obligatoire, mais il a pu souscrire au pilier 3a avec un plafond de cotisation majoré. Cette solution lui a permis de constituer un capital retraite conséquent malgré l'absence de caisse de pension.

De retour en France en 2023, Pierre doit jongler avec deux systèmes fiscaux. Il opte pour le statut de quasi-résident en Suisse, ce qui lui permet de continuer à bénéficier des avantages fiscaux du pilier 3a. En revanche, comme ses revenus sont imposés en Suisse dans le cadre de la TOU, il ne peut pas cumuler cette déduction avec celle d’un PER français.

Impact fiscal des pensions duales

Jean-Claude, retraité depuis 2022, illustre l'importance d'une planification fiscale réfléchie. Après 15 ans de carrière en France et 25 ans en Suisse, il perçoit une double pension : 1 450 € par mois de France et 3 200 CHF par mois de Suisse.

Initialement résident fiscal en France, Jean-Claude était imposé sur l'ensemble de ses revenus. Sa pension suisse était taxée au même titre que sa pension française avec une tranche marginale de 30 %. En 2023, il décide de s'installer en Suisse, ce qui lui permet de réduire considérablement ses impôts grâce à des déductions pour personnes âgées et à un barème fiscal plus avantageux.

Voici un aperçu de l'impact fiscal de ce choix :

Situation Impôts France Impôts Suisse Total annuel
Résident français 12 600 € 2 100 CHF ~14 700 €
Résident suisse 1 088 € 4 800 CHF ~6 300 €
Économie annuelle 8 400 €

En déménageant en Suisse, Jean-Claude économise 8 400 € par an, soit plus de 168 000 € sur 20 ans de retraite.

Ces études de cas montrent combien il est crucial de bénéficier d'un accompagnement sur mesure. Des experts comme Planifique peuvent vous aider à analyser vos besoins et à trouver les stratégies les plus adaptées pour atteindre vos objectifs de retraite.

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Conclusion

Préparer sa retraite en tant que frontalier demande une approche sur mesure. Chaque cas est unique et nécessite des solutions adaptées pour maximiser vos revenus tout en minimisant vos impôts.

Pour relever ces défis, il est crucial de mettre en place une planification proactive, ajustée à votre situation personnelle. Cela inclut la coordination entre les systèmes de retraite français et suisse, la gestion fiscale des pensions provenant de plusieurs pays, ainsi que l’utilisation optimale des dispositifs d’épargne volontaire. Ces démarches peuvent devenir encore plus complexes en cas de changements de résidence, d’interruptions de carrière ou de passage au travail indépendant.

L’anticipation est la clé. En commençant à organiser votre retraite transfrontalière dès maintenant, vous vous ouvrez à davantage de possibilités pour optimiser vos revenus futurs. Les accords bilatéraux entre la France et la Suisse offrent des avantages intéressants, mais leur application nécessite une compréhension approfondie des réglementations en vigueur. Par ailleurs, déterminer votre résidence fiscale avec soin peut vous permettre de réaliser des économies considérables tout en restant conforme à la législation.

Pour vous accompagner dans cette démarche, Planifique propose de vous aider à analyser votre situation, à identifier les stratégies qui répondent à vos objectifs et à mettre en place des solutions concrètes pour sécuriser votre avenir financier.

N’attendez pas pour agir. Une consultation précoce vous permettra de tirer le meilleur parti des opportunités offertes par les systèmes français et suisse, tout en évitant les pièges fiscaux qui pourraient réduire vos revenus de retraite.

FAQs

Quels sont les bénéfices et les limites du statut de quasi-résident pour les frontaliers franco-suisse ?

Le statut de quasi-résident : avantages et limites

Le statut de quasi-résident offre aux frontaliers franco-suisses des opportunités fiscales intéressantes. Parmi celles-ci, la possibilité de déduire certains frais, comme les frais kilométriques ou les repas, et d’ajuster l’imposition sur la base de la situation du foyer fiscal plutôt que du prélèvement à la source. Dans certains cas, cela peut réduire votre charge fiscale globale, ce qui peut être un atout non négligeable.

Cependant, ce statut n'est pas sans inconvénients. Les démarches administratives pour y accéder peuvent s’avérer complexes et chronophages. De plus, les avantages fiscaux dépendent fortement de votre situation personnelle, comme votre niveau de revenus ou vos charges particulières. C’est pourquoi il est crucial d’analyser votre cas avec attention avant de vous engager dans cette voie.

Pour maximiser vos bénéfices et éviter les erreurs, il peut être judicieux de faire appel à un expert en gestion financière ou en fiscalité. Cela s’avère particulièrement pertinent si votre carrière se partage entre la Suisse et la France, où les régimes fiscaux diffèrent sensiblement.

Comment éviter la double imposition des pensions pour les retraités frontaliers entre la France et la Suisse ?

Éviter la double imposition des pensions entre la France et la Suisse

Si vous êtes retraité frontalier entre la France et la Suisse, il est essentiel de vous appuyer sur la convention fiscale bilatérale qui lie ces deux pays. En règle générale, cette convention stipule que les pensions sont imposées dans le pays où réside le retraité. Toutefois, certaines exceptions peuvent s’appliquer selon le type de pension ou votre situation personnelle.

Pour mieux comprendre les spécificités, notamment en ce qui concerne la retenue à la source ou les éventuelles exonérations, il est judicieux de consulter les textes officiels. Faire appel à un expert en fiscalité transfrontalière peut également vous offrir un accompagnement sur mesure. Une planification adaptée vous permettra non seulement de respecter les réglementations, mais aussi d’optimiser votre fiscalité.

Quelles sont les meilleures stratégies pour optimiser sa fiscalité tout en préparant sa retraite en tant que frontalier ?

Optimiser votre fiscalité tout en préparant votre retraite

En tant que frontalier, il existe plusieurs solutions pour réduire votre fiscalité tout en constituant une épargne pour votre retraite. Mais le choix dépend d’abord de votre résidence fiscale et de la façon dont vous êtes imposé (imposition à la source en Suisse, taxation ordinaire en Suisse via TOU, ou imposition en France) :

  • Le Plan Épargne Retraite (PER) en France : Ce dispositif vous permet de déduire vos versements de votre revenu imposable. Résultat ? Vous bénéficiez d'avantages fiscaux immédiats tout en épargnant pour votre retraite. C'est une option intéressante pour optimiser votre fiscalité côté français.
  • Le 3ème pilier en Suisse : Si vous travaillez en Suisse et êtes éligible à la TOU, ce système est particulièrement pertinent. Il offre des déductions fiscales spécifiques tout en vous aidant à construire une épargne solide pour l'avenir.

En complément, vous pouvez envisager des solutions comme l’assurance vie ou des produits d’investissement adaptés à votre situation de frontalier. L’important est de bâtir une stratégie globale et sur mesure, qui prend en compte votre résidence fiscale et vos objectifs à long terme. Cela vous permettra de combiner optimisation fiscale et préparation d’une retraite confortable.

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